Promotion de l’eau potable et de l’hygiène dans la communauté rurale d’Oulampane (Sénégal) – Extension de l’aqueduc de Marougoune phase IV

L’objectif principal est de fournir en permanence de l’eau potable de bonne qualité et en quantité suffisante afin d’améliorer les conditions de vie et d’hygiène de la population, permettant ainsi de réduire la mortalité infantile et les maladies gastro-entériques liées à la consommation d’eau insalubre. Le projet vise également à combattre la pauvreté en permettant aux femmes de se consacrer davantage aux activités agricoles, évitant les pertes de temps liées à la recherche et au transport de l’eau, limitant ainsi l’exode rural et l’émigration.

La Casamance, région rurale du sud du Sénégal, a le taux d’accès à l’eau potable le plus bas du pays et a connu ces dix dernières années d’importantes interventions visant précisément à améliorer cette situation dans le cadre du projet PEPAM (Programme d’Eau Potable et d’Assainissement du Millénaire), projet soutenu par le gouvernement sénégalais et plusieurs ONG internationales.

Malheureusement, le département de Bignona, principale zone d’intervention de la CEU, a été peu touché par ce programme. La difficulté d’accès aux sources d’eau potable entraîne principalement des problèmes de santé, de malnutrition (également due aux mauvaises récoltes) et de propagation de maladies. Ce phénomène s’est aggravé ces dernières années en raison de la salinisation progressive de l’eau provoquée par le changement climatique, en raison de l’appauvrissement progressif du pays favorisant l’exode rural et en raison enfin de la fragilité politique de la région à laquelle participe sans doute la présence d’un conflit latent persistant depuis 40 ans entre les indépendantistes casamançais et les forces gouvernementales.